jeudi 6 septembre 2007

stand by - lettre une

de vous à moi, le temps mort son absence, l’espace mordille l’éloignement.
pas d’espace temps, mais deux données
Au toi, l’ici, au moi, là-bas. Au vice-versa.

J’ai aimé trois voyageurs : l’un dans une pièce, l’un dans une ville et l’un sur une terre.
Et je pars seule.

Des échanges de timidité impressionnée, mettre sur un pied d’estale et broder d’absence qui ne conserve que ce que le désir ne souhaite, aimer.

Etrangeté de l’épistolaire qui prend son sens entre deux :
pensées, lettres ou jours voire semaines. L’écriture est ficelle, corde ou étreinte.

Les mots sont toujours pucelles. Ou vaines.
La rencontre est fiévreuse : créer ce que l’on désire. Ecrire –à la place de-, vivre.

Quitter embarrasser le garder, le reste, ce qui peut être porté, amener et emmener, là.
Tu conserves les repères.
Et je pas, seule.



Les rues nommées sont famille. Tu traînes les pieds et arroses l’écriture de déambulations.
Te souviendras-tu ?

L’écriture est-elle récitation ? Je vaque aux jours d’été qui se noient dans la brume. Le départ est inconsistant, lointain et là. L’attente suppure de ce qui n’arrive pas. Je ressasse les moignons d’heures que nous nous sommes offerts. Données les rues quotidiennes du parcours défini. J’invente des suites, la fin provisoire a le dernier mot
- morsure.

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