mercredi 12 septembre 2007

en t'attendant - l'être 3

Que tu frôles mon épaule – était-ce caresse ?
L’odeur du croissant
Et son crissement
Deux attablées se lisent l’un l’autre______

Les pavés cognent et le froid s’emmêle.
Je voudrais me souvenir de toi.

Embarquer l’autre en soi.
Lire ses lectures, le chercher dans les pages,
Se morfondre d’y trouver peu d’indices
Et dans l’interligne, rêver.

Du matin, chérir un rhume, long ruban, souvenir d’une balade automnale

Ne pas confondre les rencontres et se nourrir atrocement d’unicité.
Ressasser les volutes de l’éphémère,
Les entortiller, les apprivoiser, s’en couvrir, y danser,
Brasser les souvenirs, dévorer les morceaux choisis,
Vivre dans le passé
Et dans l’attente (in)lassable.



Il y a ce sac débordant dans l’entrée, encombrant les derniers jours qui font leurs valises .
Il y a les derniers au revoirs, les adieux, les à bientôt,
Ceux qu’on ne pense pas et ceux qu’on espère, terriblement.
Le bientôt est fugitif, parfois mesquin, tellement subjectif,
À bientôt
…dans des années.

Les lettres sont messages fictions envies autopersusasion contrastes
Et je nage dans des messages picorant des voyelles, buvant tes mots.
Je me noie dans des pensées en attendant l’heure
Des promenades diurnes (au suivant)

« et ne pas s'en faire
tout finira
par revenir »

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